La sécurité c'est l'affaire de tous, ça n'est pas uniquement l'affaire des forces de l'ordre", a-t-il rappelé après avoir rencontré les policiers, gendarmes, agents de la sûreté de la SNCF et de la RATP. "Les
Publié le 03/11/2017 à 1006, Mis à jour le 03/11/2017 à 1102 Après la tour Eiffel avant hier, le premier ministre Édouard Philippe s'est rendu à la gare du Nord à Paris aujourd'hui pour rassurer les Français deux jours après que la loi antiterroriste a remplacé l'état d'urgence et rappeler que "la sécurité est l'affaire de tous"."Nous savons parfaitement que le niveau de menace reste élevé", a déclaré Édouard Philippe entouré, du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb et de la ministre des Transports Élisabeth Borne. "La sécurité c'est l'affaire de tous, ça n'est pas uniquement l'affaire des forces de l'ordre", a-t-il rappelé après avoir rencontré les policiers, gendarmes, agents de la sûreté de la SNCF et de la RATP."Les défis sont immenses mais le gouvernement, les forces de l'ordre, l'ensemble des opérateurs sont extrêmement mobilisés pour mettre des moyens humains supplémentaires, vérifier que le cadre juridique de notre action nous permet d'apporter des réponses claires et efficaces et c'est notamment le cas depuis l'adoption de la loi antiterroriste", a-t-il dit."Et puis au-delà des moyens humains et juridiques, et au delà même des moyens matériels, je redis l'attention que nous devons tous avoir, cette vigilance collective et pas simplement la vigilance des forces de l'ordre, car ils ne pourront répondre au défi immense du terrorisme que par une attention permanente et collective de l'ensemble des citoyens", a assuré le Premier ministre.» Lire aussi - À la Tour Eiffel, Édouard Philippe défend la sortie de l'état d'urgence
Lasécurité au quotidien est l’affaire de tous Titre Publié le 10/10/2019 à 02:55 | Mis à jour le 10/10/2019 à 02:55
Body Afin de développer en interne une culture de la santé et de la sécurité, le groupe coopératif Axéréal implique aujourd’hui l’ensemble de ses équipes dans une ambitieuse stratégie de prévention des accidents professionnels. Des silos de grains aux moulins, des usines de production d’aliments pour animaux aux malteries, c’est l’ensemble des entités d’Axéréal qui font aujourd’hui de la protection des salariés et des parties prenantes adhérents, clients… une priorité. Assurer la sécurité des femmes et des hommes qui travaillent au sein d’Axéréal est un prérequis pour l’ensemble de nos activités, affirme Romain Gallas, administrateur Axéréal. C’est pour cela que nous cherchons être proactifs sur le sujet ». Pour porter une telle ambition, une politique sécurité notamment a été mise en place il y a trois ans. Impulsée par la Direction, elle a permis de placer le sujet au rang des priorités stratégiques d’Axéréal. Un vrai élan a été donné », confirme Sébastien Richomme, responsable sécurité du pôle Agriculture & Filières. La sécurité est réellement l’affaire de tous, et l’élan porté se retrouve donc à tous les niveaux du groupe coopératif. Des points sur la sécurité sont par exemple régulièrement réalisés lors des comités de direction. Un comité sécurité réunit par d’ailleurs une fois par mois les directeurs de chaque Business Unit BU du pôle Agriculture & Filières chaîne du grain, meunerie, élevage. Cela permet des échanges constructifs sur les difficultés rencontrées, les démarches de progrès à mener… », poursuit Sébastien Richomme. Un partage des bonnes pratiques peut également être réalisé. Une dynamique proactive que l’on retrouve également chez Boortmalt, activité malt du groupe Axéréal. Chaque accident est évitable » La question de la sécurité est abordée au quotidien sur le terrain, grâce à un important travail de communication. Des animateurs sécurité terrain sont là pour aider les managers de proximité à avancer sur le sujet. Nous devons convaincre 100 % de nos collaborateurs que la sécurité est un prérequis à toute action. Il faut qu’ils aient conscience de l’importance de cette question et aient envie de se protéger », explique Sébastien Richomme. Pour accompagner la démarche, différentes initiatives ont été prises. C’est le cas par exemple de rituels comme les 5 minutes sécurité ». Plusieurs fois par semaine, les responsables locaux présentent le travail du jour à leurs équipes, les risques qui y sont liés et les moyens de s’en prémunir. Formations et sensibilisations sont par ailleurs régulièrement proposées pour permettre aux collaborateurs de développer les réflexes nécessaires à leur protection et celles des parties prenantes mesures de protection, signalement de toute situation à risque…. Des Rencontres sécurité terrain ont également été instituées pour améliorer les comportements du quotidien voir ci-dessous. La politique sécurité du groupe s’appuie sur un principe fondamental chaque accident est évitable. Pour preuve, l’expérience rappelle que la majorité de ces accidents sont imputables à l’organisation au comportement des personnes en présence. La communication portée par Axéréal met notamment l’accent sur les bonnes pratiques à adopter face à cinq risques majeurs les chutes de hauteur, les interventions en cellules, l’utilisation des engins de manutention chariots élévateurs…, les risques routiers et la question des troubles musculosquelettiques lombalgie, entorse…. En s’appuyant sur une sensibilisation au long cours des équipes mais aussi sur une analyse rigoureuse des incidents survenus, le groupe poursuit ainsi un objectif ambitieux le zéro accident. Des Rencontres sécurité terrain pour développer les bonnes pratiques De la farine au sol qui risque de faire glisser un collaborateur, un sac mal porté qui peut fragiliser le dos d’un salarié… Dans leur quotidien professionnel, les collaborateurs ne perçoivent pas toujours les risques induits par certaines situations. Tout l’objectif des Rencontres sécurité terrain est là détecter les comportements à risque, et réduire ainsi les accidents, en apportant un œil neuf sur des situations de travail. L’œil neuf, c’est celui porté par deux membres de l’encadrement qui vont étudier avec attention le travail d’un salarié, dans un esprit collaboratif et bienveillant. Après une dizaine de minutes d’observation, un dialogue constructif va se nouer sur le mode opératoire du collaborateur, afin de déterminer d’éventuelles pistes d’amélioration. Le port des EPI Equipements de protection individuelle a-t-il été respecté ? L’échelle utilisée était-elle la plus adaptée ? La zone de travail a-t-elle été nettoyée au bon moment ? Autant de points d’attention qui pourront être évoqués afin de faire progresser la sécurité sur le site et servir au plus grand nombre. Après avoir été lancées dans la branche Agriculture d’Axéréal, ces Rencontres ont été déployées au sein d’Axiane Meunerie en 2021. 200 collaborateurs de terrain bénéficient désormais deux fois par an d’une telle initiative, explique Laurent Gandouin, directeur industriel & supply chain chez Axiane Meunerie. 80 % de nos accidents sont liés à des chutes de plain-pied ou des ports de charge. Des bonnes pratiques peuvent permettre de les éviter. Nous disposons avec ces rencontres d’un bon moyen pour agir en ce sens ». Chaque rencontre permet aux collaborateurs de prendre quelques engagements simples pour faire progresser leur propre sécurité. La question des accidents est le plus souvent liée à une prise de conscience des risques », rappelle Laurent Gandouin. Dans le même temps, le manager peut relever quelques aménagements de postes à réaliser pour prévenir certains accidents, comme par exemple l’installation d’aspirateurs à chaque étage d’un bâtiment ou la mise en place de rangements dédiés aux outils du collaborateur ». Boortmalt une malterie construite sans aucun accident en Ethiopie Des réflexes de sécurité doivent être développés dans les actions du quotidien des collaborateurs du groupe. Mais il est également essentiel qu’ils soient adoptés dans le cadre de chantiers d’exception portés par la coopérative. C’est ce à quoi s’est attaché Boortmalt, le pôle malt international d’Axéréal, lors de la construction de sa première malterie africaine, en Ethiopie, entre 2018 et 2021. Située dans le parc industriel de Debre Birhan, cette unité de production a été édifiée en faisant de la sécurité et de la santé des travailleurs présents une priorité centrale. Pour porter cette ambition, nous nous sommes assurés d’avoir un responsable de la sécurité présent sur le chantier dès le premier jour de construction, et nous l’avons intégré durant toute la phase opérationnelle, explique Mauricio Corsi, Responsable sécurité, santé et environnement chez Boortmalt, filiale malt du groupe Axéréal, ce responsable sur place a accompagné la création de se site, en insufflant la culture de la sécurité Boortmalt ». De même, un suivi scrupuleux des mesures de santé et de sécurité en vigueur au sein du groupe, valant à l’échelle internationale, a été instauré. Elles ont été respectées en prenant soin, dans le même temps, de tenir compte des enjeux locaux. L’ensemble des mesures prises nous a permis de construire cette usine sans qu’aucun accident ne soit à déplorer », se satisfait Mauricio Corsi. Désormais opérationnelle, la malterie éthiopienne offre une capacité de tonnes, approvisionnée par des agriculteurs locaux. Puisquela sécurité est l’affaire de tous, elle est celle de chacun d’entre nous, d’entre vous. C’est pourquoi nous avons voulu mettre à l’honneur ces personnels qui, tous les jours de l’année et 24h/24h, accomplissent avec professionnalisme et détermination une mission de sécurité publique qui participe au maintien de l’ordre et de la discipline dans nos La responsabilité en SST l'affaire de tous! Publié le 03/10/2017 Voir toutes les infos Tout le monde le sait, mais est-ce que tout le monde le fait? Pour que cela fonctionne vraiment en santé-sécurité, pour les meilleurs résultats, c'est-à-dire, le moins d’accidents possible, voire même, zéro accident, il est essentiel que tout le monde dans l’entreprise prenne ses responsabilités. La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nécessaires pour le prouver ressources matérielles et humaines, et temps. Les cadres doivent s’impliquer dans chacun des outils de prévention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prévention. Les travailleurs, quant à eux, doivent adhérer aux règles de sécurité, et même, aller au-delà en faisant preuve d’initiatives sécuritaires. Ces exemples, parmi tant d’autres, de prises de responsabilités en SST à différents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas! La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nécessaires pour le prouver ressources matérielles et humaines, et temps. Les cadres doivent s’impliquer dans chacun des outils de prévention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prévention. Les travailleurs, quant à eux, doivent adhérer aux règles de sécurité, et même, aller au-delà en faisant preuve d’initiatives sécuritaires. Ces exemples, parmi tant d’autres, de prises de responsabilités en SST à différents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas! Curieusement, quand ça accroche » en termes de responsabilités en SST dans une entreprise, ce n’est pas dû au fait que les acteurs de chaque niveau hiérarchique n’ont aucune idée des responsabilités qui leur incombent. C’est plus un problème de perception. C’est-à-dire qu’à tous les niveaux dans l’entreprise les gens ont tendance à déterminer que c’est à tel ou tel autre niveau que les réelles responsabilités se trouvent. À leur niveau, ce serait moins important… Un exemple un dirigeant qui inscrit ses superviseurs dans une formation pour enquêter et analyser les accidents sans toutefois s’assurer que leur charge de travail leur permet de prendre le temps nécessaire afin de bien effectuer le travail d’enquête et d’analyse lorsqu’un accident survient. Un autre exemple des superviseurs qui sont persuadés que la prévention, c’est surtout l’affaire des travailleurs parce que ce sont eux qui, au final, vont en bénéficier le plus en ne se blessant pas. Un dernier exemple un groupe de travailleurs qui s’implique très peu en prévention sous prétexte que c’est aux boss » de s’en occuper, parce que c’est leur entreprise et que la loi les y oblige. Dans notre cours Formation à la supervision, on voit, bien entendu, les responsabilités du superviseur, mais aussi que la responsabilité doit être partagée en santé-sécurité. À tous les niveaux, on doit mettre l’épaule à la roue. Entre autres, parce que c’est au niveau du plancher » que se trouvent les risques et les dangers, les règles doivent y être scrupuleusement respectées. L’information doit également provenir des travailleurs dans les cas où des situations anormales sont rencontrées ou pour des pistes d’amélioration. La supervision, quant à elle, en sandwich entre le dirigeant et les travailleurs, doit jouer son rôle de transmetteur dans les deux sens. Elle doit aussi s’investir dans les outils de prévention, montrer l’exemple et encadrer les employés. Le dirigeant, lui, doit démontrer que la SST ce n’est pas que sur du papier, il doit rendre disponibles les ressources financières et humaines, et accorder du temps, en vue d’obtenir une performance dont il sera fier, mais aussi, pour démontrer qu’il a à cœur l’intégrité physique des membres de son personnel. Si votre personnel ne perçoit pas clairement ses responsabilités en SST, il importe d’agir positivement en ce sens. Consultez notre programmation de formations, chaque niveau hiérarchique peut y trouver son compte.
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Et de trois ! Le député Thomas Gassilloud poursuit sa série de débats publics, dans la 10e circonscription de Lyon. Objectif donner la parole aux citoyens et renforcer le lien entre le local et le national ». Après l’éducation à Saint-Genis-Laval puis le numérique à Charbonnières-les-Bains, le comité de circonscription animé par Fabienne Tirtiaux, a réuni la population à l’espace culturel Éole, à Craponne. À l’ordre du jour la sécurité au quotidien, un thème sensible et ô combien d’actualité, après cette terrible attaque au couteau perpétrée quelques jours auparavant à Paris. Si la réunion citoyenne a été suivie, dans la salle, par quelque 160 personnes, le débat continue en ligne, sur la page facebook de Thomas Gassilloud où l’enregistrement complet a déjà été visionné près de 800 fois. Face à la menace terroriste omniprésente, la sécurité nationale est devenue l’une des priorités de l’État. Pas un hasard si le ministère de l’Intérieur est l’un des rares à voir son budget augmenter +9%, tient à préciser, d’emblée, Thomas Rudigoz, député du Rhône et membre de la commission des lois. Tout en rappelant, au passage, la réactivité du gouvernement en la matière, avec notamment la mise en application de la loi Silt Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme qui a fait suite à l’État d’urgence prorogé jusqu’en novembre dernier, un état exceptionnel qui ne pouvait plus durer », explique l’élu ; le vote d’un autre texte sur l’assignation à résidence et les visites domiciliaires » et la décision de recruter, d’ici à la fin du mandat d’Emmanuel Macron, 10 000 hommes et femmes pour compléter les effectifs de police et de gendarmerie. Depuis 15 mois, 22 attentats ont été déjoués », souligne-t-il. Pas de quoi, pourtant, rassurer les citoyens. Dans la salle, l’un d’eux s’interroge sur le nombre de fichés S »… Cinq cents, souffle-t-on, dans le département du Rhône. A la tribune, le maire de Craponne, Alain Galliano, vice-président de la métropole de Lyon, serait d’avis d’en connaître les identités sur sa commune de 12 000 habitants. Je comprends cette demande, c’est un vrai débat », reconnaît Thomas Rudigoz. Reste à savoir comment une telle révélation serait appréhendée par un élu, compte tenu des peurs qu’elle peut susciter. Le risque étant qu’un ou une maire un peu fébrile, panique et crée plus d’émois et d’inquiétudes dans sa commune », relève-t-il. Comme le rappelle le colonel Thibault Lagrange, commandant du groupement de gendarmerie du Rhône, un fiché S est une personne signalée dans un cadre préventif du risque terroriste ». Par définitions, les fichés S peuvent, par leur activité ou leur entourage, représenter un risque de trouble à l’ordre public ou une atteinte à la sûreté de l’État. Dans ce fichier, on estime la dangerosité d’humains, or cette estimation est humaine et n’est donc, par essence, pas parfaite », tempère le colonel. A la question de rendre public un tel fichier, Thomas Gassilloud se montre, avec le recul, dubitatif, l’intérêt de la fiche S étant que l’individu ne sait pas qu’il est sous surveillance », commente-t-il. A l’échelle locale, Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de l’Arbresle – l’une des deux compagnies avec celle de Givors, dans la 10e circonscription de Lyon qui compte 6 brigades territoriales – dresse un état des lieux de la délinquance. Même si le territoire reste plutôt privilégié, l’insécurité se traduit par une délinquance au spectre très large », de la petite délinquance du quotidien à la fermeture, il y a trois ans, d’une mosquée salafiste sur le secteur de l’Arbresle, rouverte depuis avec un imam modéré. En 2017, le nombre d’interventions variait selon les communes, entre 800 à Saint-Laurent-de-Chamousset, et 2160 à Saint-Genis-Laval, avec, un point noir dans l’Ouest lyonnais les cambriolages ». Le maire de Craponne, le reconnaît Les incivilités, la petite délinquance, les cambriolages ou les vols à l’arrachée, arrivent chez nous depuis une quinzaine d’années », lâche-t-il, amer. Dans ce contexte, la commune a notamment investi 400 000 € pour rapprocher sa police municipale dans le centre-ville et a fait installer 16 caméras fixes et 4 mobiles. Nous travaillons étroitement avec la gendarmerie », confirme le maire. Le commandant Rigal l’assure la vidéoprotection apporte une aide dans la résolution des affaires », pour repérer par exemple un numéro d’immatriculation. Pour autant, de l’avis des intervenants, la sécurité reste l’affaire de tous ». Aussi, la gendarmerie lance-t-elle un appel, par la voix du commandant de la brigade de l’Arbresle On a besoin de la population vos yeux et vos oreilles nous permettent d’orienter nos recherches, insiste-t-il. N’hésitez pas à nous contacter ». Le mieux étant d’appeler directement le 17, lorsque vous repérez un comportement suspect ». Les dispositifs de participation citoyenne c’est le cas à Craponne, comme le rappelle le maire, avec 20 référents dans 9 quartiers de la commune » entrent pleinement dans cette démarche. Nous sommes aussi sur le point de créer, à défaut d’un Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance CLSPD, un comité de veille de la délinquance avec toutes les parties prenantes dont une synergie entre la police municipale et la gendarmerie pour assurer le bien vivre ensemble », poursuit M. Galliano. Le lancement récent de la police de sécurité du quotidien par Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, a pour objectif de recréer cette proximité avec la population, les commerçants, les élus, les partenaires, bailleurs sociaux et autres… », explique Thomas Rudigoz. Dans le Rhône, en zone police, le quartier des Minguettes, à Vénissieux, et celui de Mermoz, à Lyon, ont été retenus par le gouvernement, ainsi que quelques autres dans le 8e arrondissement. Des quartiers avec de grosses problématiques de délinquance la volonté est de renforcer ici, les effectifs de police avec, aussi, des moyens supplémentaires en matière d’équipements modernes pour l’ensemble des équipages. » Les bailleurs sociaux se doivent, eux aussi, de jouer un rôle actif, pour préserver la tranquillité de nos résidents et leur assurer un environnement paisible », témoigne Céline Naquin, chef du projet sûreté à Lyon Métropole Habitat. A l’échelle du Grand Lyon, quatorze bailleurs se mobilisent au sein d’un dispositif visant à améliorer la tranquillité de leurs locataires. Cela passe par la mise en place d’agents de médiation et d’agents de sécurité dans des résidences ciblées ; des agences de proximité ; des actions de développement social et de prévention », énumère-t-elle. Mais aussi des réaménagements, dans les immeubles, des halls traversants ou des recoins plus ou moins sombres… Dans le Grand Lyon, 4408 intervention ont ainsi été menées l’an dernier. Mais tout cela a un coût », reconnaît Mme Naquin. En tant qu’acteurs de la sécurité, les bailleurs sociaux préconisent des évolutions législatives. Nous avons demandé que le délit d’occupation des parties communes, passible de six mois d’emprisonnement et de 7500 € d’amendes, très difficile à caractériser et donc à appliquer, bascule en contravention la sanction serait immédiate dès lors que les forces de l’ordre constateraient l’infraction », évoque-t-elle. Autre proposition des bailleurs sociaux obtenir un droit de résiliation du bail pour des locataires investis dans des trafics de stupéfiants, dans leur résidence ou dans leur logement ; ainsi que la possibilité de déposer une plainte en cas d’agression d’un collaborateur. Or, aujourd’hui, ils ne le font pas car ils ont peur des représailles, et les bailleurs ne peuvent pas se substituer à eux car ils ne sont pas les victimes directes ». Et de proposer, dans la foulée, la mise en place de référents bailleurs » auprès des tribunaux afin de mieux suivre les plaintes, leurs suites judiciaires et de traiter avec eux sur des secteurs relativement sensibles ». Le commandant Rigal se montre pragmatique. Deux tiers des infractions n’ont pas d’auteurs identifiés. Sur le tiers des infractions avec auteurs identifiés, moins de la moitié font l’objet de poursuites. Sur la moitié des auteurs d’infractions identifiés et poursuivis, moins de 10% sont incarcérés. Des réponses alternatives sont apportées pour tout le reste. Et malgré tout, les prisons sont pleines… » De là à imaginer des stages de rééducation au bon civisme », selon l’expression de Thomas Gassilloud… Certes, les tribunaux peuvent condamner les petits délinquants à des travaux d’intérêt général. Mais les procédures sont longues, avec le sentiment, pour la population, que rien ne se passe », souffle quelqu’un dans l’assistance… Peut-être faudrait-il simplifier tout cela et permettre aux maires d’infliger des travaux d’intérêt général ? », s’interroge Thomas Gassilloud. Le Cdt Rigal rappelle au passage la comparution immédiate », une des rares procédures judiciaires dans laquelle on a une quasi-immédiateté de la sanction pénale par rapport à la commission des faits. Existe aussi le rappel à la loi par officier de police judiciaire le magistrat nous prescrit de rappeler à l’intéressé ce qu’il encourt en cas de récidive ». C’est cette nouvelle forme de petite délinquance qui crée ce sentiment d’insécurité et qui pourrit la vie au quotidien, conclut le maire de Craponne. Comment ramener les auteurs de ces actes sur le droit chemin ? Je suis prêt à leur tendre la main, mais cette main, ils n’en veulent pas ! On n’en peut plus ! » Le service national universel, appelé de ses vœux par le Président de la République, serait-il l’une des solutions, glisse le député Thomas Gassilloud. Ce sera le mot de la fin… et peut-être l’objet d’un prochain débat ? Mathieu Girandola Les autres questions de l’assistance Comment combattre les armes blanches ? Comment interdire l’arme blanche, alors qu’on en a tous, chez soi ? Le législateur, dans sa grande sagesse, a posé le principe du trouble à l’ordre public », répond Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de l’Arbresle. En matière de sécurité sur internet, comment éviter les escroqueries ? Le thème a fait l’objet d’un précédent débat public. Le colonel Lagrange met en garde Internet est un espace de vie exactement comme le monde réel. Chaque fois que vous vous posez une question sur Internet, demandez-vous comment vous feriez dans le monde réel. » Autrement dit, ne faites pas sur Internet ce qu’il ne vous viendrait même pas à l’idée de faire dans la vie réelle… comme, par exemple, publier des photos de famille dans un magazine ! sic L’état d’urgence a-t-il permis de réduire le nombre d’armes lourdes circulant en ville ? Des perquisitions ont amené, dans une minorité de cas, à la découverte d’armes, dont des armes lourdes », reconnaît Olivier Rigal. Quant au trafic d’armes, il se fait à bas bruit, à bas niveau, à très faible volume on doit saisir en France, une centaine de kalachnikovs par an, c’est relativement faible comparativement au nombre d’armes saisies, entre 5 et 8 000. Le trafic d’armes lourdes est très difficile à entraver. » Quelle est l’efficacité des caméras de vidéoprotection ? La vidéo-protection fonctionne de deux façons, répond Olivier Rigal. La première avec un opérateur derrière qui est capable de renseigner à l’instant T, quand les faits se produisent, et donc d’alerter le coût est important. Ce système fonctionne très bien pour les incivilités. La deuxième façon de travailler est celle de l’enregistrement. On ne pourra pas procéder à une interpellation immédiatement mais on va pouvoir récupérer les éléments de preuves qui permettront de confondre l’individu et de le sanctionner pénalement, et cela fonctionne très bien. Les caméras sont un apport très important dans la résolution d’affaires. » Beaucoup d’automobilistes roulent sans permis et ne sont punis que d’une amende de 800€… La justice peut prononcer une confiscation du véhicule, note le commandant Rigal. Mais la sanction effectivement n’est pas immédiate et l’auteur de ce délit repartira, avec une convocation en justice pour une date ultérieure. Une campagne de la Prévention routière essaie en ce moment de sensibiliser ces conducteurs sur les conséquences financières d’un accident causé en cas de défaut d’assurance ou de permis c’est une conséquence pécuniaire à vie. Malheureusement, c’est un message qu’on a du mal à faire passer aux délinquants routiers qui sont totalement hermétiques à ce sujet. »
Lasécurité, c’est l’affaire de tous La santé et la sécurité c’est l’affaire de tous et de chacun d’entre nous. Un engagement de la Direction REEL a construit son histoire industrielle autour d’un certain nombre de valeurs parmi lesquelles figurent le respect de ses salariés et de ses partenaires.
SÉCURITÉ - Un accident du travail coûte cher en amitiés, en compétences, en énergie, en argent... Bien sûr, l’employeur doit assurer la sécurité des salariés. En réalité, la sécurité est l’affaire de tous chacun est responsable de sa sécurité et de celle des autres. Détaillons. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed bibendum, sapien nec interdum commodo, ex elit feugiat velit, vel tincidunt nibh massa nec turpis. Phasellus rutrum pulvinar tristique. Aenean vel maximus velit. Integer in purus dictum, commodo diam sed, facilisis metus. Duis sed consequat nisi. Phasellus et risus neque. Curabitur mattis, nibh ac finibus bibendum, nulla augue commodo ipsum, vitae tristique urna felis in velit. Cras et eleifend lorem, in convallis leo. Fusce id nibh et leo congue convallis. Vivamus imperdiet ipsum sit amet felis condimentum, a lobortis felis rutrum. Integer ullamcorper, turpis in aliquet tincidunt, est tellus volutpat leo, id pretium massa nibh sed orci. Pellentesque ac viverra lacus. Class aptent taciti sociosqu ad litora torquent per conubia nostra, per inceptos himenaeos. Ut ut ante eget nulla volutpat tempor. Donec commodo leo mi, congue blandit leo euismod ut.
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