Lettred'amour de George Sand à Alfred de Musset. Je suis très émue de vous dire que j'ai. bien compris l'autre soir que vous aviez. toujours une envie folle de me faire. danser. Je garde le souvenir de votre. baiser et je voudrais bien que ce soit. là
George Sand et Alfred de Musset ont entretenu une liaison de 1833 à 1835. — MINAMIKAWA/SIPA; ABECASIS/SIPA. Montage 20 Minutes Une lettre enflammée qui aurait été envoyée par George Sand à Alfred Musset est devenue virale à la Bara, spécialiste de l’œuvre de l’écrivaine, explique à 20 Minutes pourquoi cette lettre est plus que douteuse. C’est une des liaisons les plus célèbres du XIXe siècle. En 1833, l'écrivaine George Sand et le dramaturge Alfred de Musset entament une relation, qui s’achèvera une première fois en novembre 1834, avant une rupture définitive en 1835. Pendant leur liaison, les amants correspondent. George Sand serait-elle jusqu’à aller à écrire une lettre érotique codée ? A l’occasion de la Saint-Valentin, lundi, un texte attribué à la femme de lettres a été relayé sur les réseaux sociaux. Avec cette subtilité la lecture d’une ligne sur deux révélerait les intentions enflammées de l’ de cette lettre est questionnée par les spécialistes de l'?uvre de George Sand. - Capture d'écran FacebookFAKE OFFPlusieurs points font douter de l’authenticité de cette lettre, explique à 20 Minutes Olivier Bara, rédacteur en chef de la revue Cahiers George Sand Il n’existe pas de version manuscrite autographe originale de cette supposée lettre », commence-t-il par au ton et au style de ce texte, ils sont bien différents des textes de George Sand en notre possession, souligne Olivier Bara, qui est également professeur de littérature française du XIXe siècle et des arts de la scène à l’université Lyon 2 Dans les manuscrits autographes privés de Sand, lettres ou scénarios de théâtre joués à Nohant entre amis ou en famille, l’humour scatologique est très présent mais pas l’humour libertin ni les jeux littéraires sur la sexualité. » Si on veut lire l’expression du désir érotique de Sand pour le corps de Musset », ce spécialiste recommande de se pencher sur le Journal intime de Sand, en novembre 1834, au moment de la rupture avec Musset ». Voici ce qu’on y lit* Mon petit corps souple et chaud, vous ne vous étendrez plus sur moi, comme Elisée sur l’enfant mort, pour me ranimer. … Adieu mes cheveux blonds, adieu mes blanches épaules, adieu tout ce que j’aimais, tout ce qui était à moi. J’embrasserai maintenant dans mes nuits ardentes le tronc des sapins et les rochers dans les forêts en criant votre nom, et, quand j’aurai rêvé le plaisir, je tomberai évanouie sur la terre humide. »* Cet extrait provient des Œuvres autobiographiques, éditions Georges Lubin, Gallimard, Pléiade, tome II, page 963.
Lafin de l'année est d'ailleurs faite de ruptures et de réconciliations entre Alfred de Musset et George Sand. Celle-ci entretient une liaison avec un autre amant, le médecin italien Pagello qui avait soigné l'écrivain pour sa dysenterie dans la cité vénitienne. La séparation est à présent rendue inévitable. Au cours de ces quelques mois de passion amoureuse, George Sand
27 Janvier 2013 George Sand à Alfred de Musset Venise 15 avril et 17 avril 1834 J’étais au désespoir. Enfin j’ai reçu ta lettre de Genève. Oh que je t’en remercie mon enfant ! Qu’elle est bonne et qu’elle m’a fait du bien ! Est-ce vrai que tu n’es pas malade, que tu es fort, que tu ne souffres pas ? Je crains toujours que par affection, tu ne m’exagères cette bonne santé. Oh que Dieu te la donne et te la conserve, mon cher petit ! Cela est aussi nécessaire à ma vie désormais, que ton amitié. Sans l’une ou l’autre, je ne puis pas espérer un seul beau jour moi. Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec l’idée d’avoir perdu ton cœur. Que je t’aie inspiré de l’amour ou de l’amitié, que j’ai été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l’état de mon âme à présent. Je sais que je t’aime et c’est tout. […] Je ne me souviens plus de rien, sinon que nous aurons été bien malheureux et que nous nous aimerons toute la vie avec le cœur, avec l’intelligence, que nous tâcherons par une affection sainte de nous guérir mutuellement du mal que nous avons souffert l’un pour l’autre, hélas non ! ce n’était pas notre faute, nous suivions notre destinée, et nos caractères plus âpres, plus violents que ceux des autres, nous empêchaient d’accepter la vie des amants ordinaires. Mais nous sommes nés pour nous connaître et pour nous aimer, sois-en sûr.[...] Nous avons été amants, et nous nous connaissons jusqu'au fond de l'âme, tant mieux. Quelle découverte avons nous faite mutuellement qui puisse nous dégoûter l'un de l'autre? Oh malheur à nous si nous nous étions séparés dans un jour de colère, sans nous comprendre, sans nous expliquer! C'est alors qu'une pensée odieuse eût empoisonnée notre vie entière, c'est alors que nous n'aurions jamais cru à rien. Mais aurions-nous pu nous séparer ainsi? Ne l'avons-nous pas tenté mlusieurs fois, nos coeurs enflammés d'orgueil et de ressentiment ne se brisaient -ils pas de douleur et de regret chaque fois que nous nous trouvions seuls?[...] Adieu, adieu, mon cher petit enfant. Ecris-moi bien souvent je t'en supplie. Oh que je voudrais te savoir arrivé à Paris et bien portant! Souviens-toi que tu m'as promis de te soigner. Adieu, mon Alfred, aime to, GEORGE. Tags Littérature
Alfredde MUSSET A Aimée d'Alton A George Sand (I) A George Sand (II) A George Sand (III) A George Sand (IV) A George Sand (V) A George Sand (VI) A. de Musset 1877, 105). Plus de couple dû à une course plus courte [ la citation a eu besoin ]. La Confession d'un enfant du siècle de Alfred de Musset. L'amour, tout comme la mort, est une étape du
Portrait de George Sand par Auguste Charpentier. George Sand, contrairement à ce que laisse penser son prénom, est une femme de lettres française du XIXe siècle. On la surnomme aussi la Bonne Dame de Nohant ». Sommaire 1 Avant d'écrire 2 La romancière 3 Œuvre 4 Ses opinions féministes 5 Ses opinions politiques 6 Références 7 Bibliographie 8 Voir aussi Avant d'écrire[modifier modifier le wikicode] Amantine Aurore Lucile Dupin son vrai nom est née en 1804, à Paris. Son père, Maurice Dupin de Francueil, était un aristocrate descendant des rois de Pologne. Sa mère, Sophie Delaborde, était d'origine beaucoup plus modeste. Orpheline de son père à 4 ans, délaissée par sa mère, George Sand sera élevée par sa grand-mère paternelle. En 1822, elle épouse le baron Casimir Dudevant. De ce mariage naissent deux enfants, Maurice, né le 30 juin 1823 et Solange, née le 13 septembre 1828. Les deux époux ne s'entendent pas et se séparent en 1831. Amantine Aurore Lucie Dupin se fait appeler George Sand pour que ses romans soient lus, car au XIXe siècle, les livres que les femmes publient n'étaient pas bien considérés, contrairement à ceux des hommes. La romancière[modifier modifier le wikicode] Aurore prend le pseudonyme de George sans -s, à l'imitation des Anglais Sand souvenir de Jules Sandeau, son amant en 1832, à l'occasion de son premier roman, Indiana. George Sand a beaucoup choqué à son époque, car elle portait un prénom masculin, s'habillait en "homme", demandait plus de libertés pour les femmes et eut plusieurs histoires amoureuses, notamment avec le poète Alfred de Musset ou le musicien Frédéric Chopin. Dans ses premiers romans, l'amour passion se heurte aux conventions sociales de son époque où l'amour compte pour peu dans les relations entre hommes et femmes. Dès 1836, sous l'influence de ses amis républicains socialisants Pierre Leroux, Armand Barbès, François Arago, elle prend des positions sociales et politiques avancées qu'elle fait passer dans ses romans, comme Consuelo 1842-1843. Elle écrit des romans à sujets sociaux et provinciaux La Mare au diable 1846 et François le Champi 1847-1848. Elle participe également aux nouveaux journaux républicains comme le Bulletin de la République, la Cause du peuple et la Vraie République. Opposée à la violence, elle prône un socialisme utopique, notamment dans La ville noire1. Elle est déçue par les résultats de la révolution française de 1848 qui proclame la République les conservateurs majoritaires font tirer sur les ouvriers et sont plus ou moins complices de l'installation de la dictature de Louis Napoléon Bonaparte. Par ailleurs, la République n'amène pas les changements qu'elle espérait pour les femmes et les pauvres notamment. Elle se consacre désormais à sa vie privée et à la rédaction de romans d'inspiration locale La Petite Fadette 1849, Les Maîtres sonneurs 1853. En 1854, elle publie une autobiographie, Histoire de ma vie. Ses romans, où se manifeste son talent de conteuse, connaissent un immense succès. Elle est morte en 1876, dans la maison de son enfance, à Nohant, dans l'Indre. Œuvre[modifier modifier le wikicode] L'œuvre de George Sand est extrêmement abondante ; elle a aussi bien écrit des nouvelles que des contes, des pièces de théâtre, ou encore des romans. Parmi ses œuvres les plus célèbres se trouvent ses romans inspirés de sa vie campagnarde à Nohant La Mare au diable, François le Champi et La Petite Fadette. George Sand est également connue pour sa correspondance amoureuse avec Alfred de Musset et pour sa correspondance amicale avec l'écrivain Gustave Flaubert. George Sand a contribué activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert ou bien encore Eugène Delacroix. Ses opinions féministes[modifier modifier le wikicode] En tant que femme de lettres, George Sand a utilisé sa plume pour faire la promotion de ses idées sur l'émancipation de la femme. Elle a critiqué le Code Napoléon, a réclamé la légalisation du divorce, ainsi que le droit des femmes à s'affranchir, à gérer leur fortune et leur vie sexuelle. L'écriture est la clé de l'émancipation. Ses opinions politiques[modifier modifier le wikicode] En 1848, l'avènement de la Seconde République lui a permis de proclamer ses idées sur l'abolition de l'esclavage ou le suffrage universel. Tocqueville l'appelait Un Homme politique. Elle condamne l'action des insurgés de la Commune de Paris. Références[modifier modifier le wikicode] ↑ Retour à l’utopie sans socialisme Bibliographie[modifier modifier le wikicode] Ses œuvres sur wikisource. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] Pierres Jaumâtres Ni vues ni connues
Lettreà Alfred de Musset Par George Sand. Œuvre du domaine public. Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. Dernière modification : 19 décembre 2018 à 7h34. Vous êtes en mode "plein écran". Lire en mode normal (façon ereader) Lettre de George Sand à Alfred de Musset. Je suis très émue de vous dire que j’ai . bien compris l’autre soir que vous aviez.
1837 Paris, Félix Bonnaire, 1837. Deux volumes in-8 146 X 227 demi-maroquin noir à grain long et à petits coins, dos lisse composé de deux grands compartiments entièrement ornés de fers dorés à décor de rocaille et d'un petit compartiment central contenant auteur, titre et tomaison dorés, plats et dos petits manques aux dos de la couverture conservés BERNASCONI. Tome I faux-titre, titre, 422 pages ; Tome II faux-titre, titre, 414 pages. Reference 003053 ÉDITION ORIGINALE de cet ouvrage important et recherché », selon Carteret. RARISSIME EXEMPLAIRE IMPRIMÉ SUR VERGÉ FORT DE HOLLANDE, tirage de luxe inconnu des bibliographies spécialisées. Ce papier est plus épais que celui du tirage courant, également imprimé sur papier vergé. Seul Georges Vicaire évoque ce papier de Hollande, à propos de l'exemplaire des "Oeuvres Complètes" de George et Maurice Sand, référencé sous le numéro 769 du catalogue de leur bibliothèque, et qui est annoncé sur papier de Hollande ». Ces deux volumes des "Lettres d'un voyageur" composent en effet les tomes XV et XVI des "Oeuvres Complètes" publiées par Félix Bonnaire et qui comptent 27 tomes. Clouzot écrit, à propos de cette édition parue de 1837 à 1842 Édition très rare complète et des plus importantes. En effet de nombreuses oeuvres y paraissent pour la première fois. Il a été tiré fort probablement quelques vélin fort de chacun de ces volumes ». Carteret reproduit à pleine page la couverture bleu ciel avec encadrement de dentelle de cet ouvrage, mais n'évoque aucun grand papier pour cette édition. VICAIRE, T. VII, pp. 302/303 et 305/306 - CLOUZOT, pp. 243 et 250 - CARTERET, II, pp. 307 et 318. Composés de douze lettres, datées du 15 mai 1834 au 29 mai 1836, ces récits constituent un singulier recueil, inclassable tant il est divers, rassemblant des lettres qui sont aussi des fragments de journal intime, des récits de voyage, des essais d'esthétique, de politique et de morale. On sait que les trois premières lettres, écrites à Venise après le départ d'Alfred de Musset, ont été inspirées par la relation orageuse de George Sand avec ce dernier, lors de leur voyage en Italie en 1833-34. Alfred de Musset s’inspirera de cette liaison pour écrire son unique roman, "La Confession d'un enfant du siècle", qu’il publiera en 1836. La septième lettre est adressée à Franz Liszt. BEL EXEMPLAIRE non rogné, soigneusement lavé et encollé, avec les plats des fragiles couvertures bleu ciel en parfait état, présenté dans une élégante reliure romantique à l'imitation de BERNASCONI. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST. €5, €5, Bookseller's contact details Librairie ancienne & Moderne Eric CastéranM. Eric Castéran26, rue du Taur31000 Toulouse France contact 06 21 78 12 79 Contact bookseller Payment mode Sale conditions Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne et de la de la Ligue Internationale des Libraires de livres Anciens LILA. Les livres sont garantis complets et en bon état sauf mention contraire. L’envoi des ouvrages par la Poste est en sus. Un envoi prioritaire en recommandé est d’environ 8 euros pour la France, 15 euros pour l’Europe et 20 euros pour les USA. Ce tarif est basé sur celui d'un livre pesant 1 kilogramme. Si le livre commandé dépasse ce poids nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le prix du supplément de port. Terms of sale according to International League of Antiquarian Bookseller's rules. Books are guaranteed to be complete and in good condition unless otherwise stated. Postage at cost is extra. Priority and registred mail about 8 Euros for France, 15 Euros for Europe, 20 Euros for USA. Shipping costs are based on books weighing 2. 2 LB, or 1 KG. If your book order is heavy or oversized, we may contact you to let you know extra shipping is required.
5oct. 2018 - Lettre de George Sand à Alfred de Musset : Je vous prouverai que je suis la femme la plus profonde comme la plus étroite en amitié, en un mot la meilleure. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour parcourir et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs
Table des matières I VOYAGE EN ITALIE II À VENISE III RETOUR D'ITALIE IV VOYAGE DE MUSSET À BADE V À PARIS VI DEUX LIVRES INDEX BIBLIOGRAPHIQUE - NOTES ET DOCUMENTS INÉDITS - La Véritable histoire de Elle et Lui» , récemment publiée par M. le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul ¹ a rouvert de la façon la plus curieuse, entre Alfred de Musset et George Sand, un débat qui ne sera pas décidément clos, ni l'équitable jugement prononcé, avant la mise au plein jour des lettres échangées par ces amants illustres. La réputation du célèbre chercheur n'est plus à faire et nous nous garderons de dire le bien que nous en pensons. Nous ne voulons à notre tour que joindre au dossier commun quelques pièces authentiques. La véritable histoire» de cette liaison, apparemment, ce n'est pas Elle et Lui, ce n'est pas davantage Lui et Elle; - et nous ne disons rien de Lui , qui fut l'eouvre d'une personne étrangère au débat et l'exercice de rancunes particulières—on ne saurait préparer avec trop de soin le difficile triomphe de la vérité. Mais, d'abord, adressons l'hommage de notre plus respectueuse gratitude à madame Lardin de Musset, la sœur du poète elle a mis à notre disposition tous les documents qu'elle possède. Il nous faut remercier aussi M. Alexandre Tattet, qui nous a communiqué les lettres adressées à son frère. * * * Alfred de Musset et George Sand se virent, pour la première fois, au mois d'avril ou de mai 1833. Ecrivant l'un et l'autre à la Revue des Deux Mondes , ils avaient naturellement l'occasion de se rencontrer; des amis communs, Sainte-Beuve surtout, firent le reste. Relations de courtoisie littéraire, d'abord Alfred de Musset envoyait des vers à George Sand, Après la lecture d'Indiana, datés du 24 juin 1833 ² puis, des fragments de son poème Rolla, qu'il écrivait en ce moment. Peu à peu, leur intimité devient plus grande, et George Sand adresse à Musset un exemplaire de Lelia portant ces dédicaces —Tome I— À monsieur mon gamin d'Alfred, GEORGE.» —Tome II— À monsieur le vicomte Alfred de Musset, hommage respectueux de son dévoué serviteur, GEORGE SAND.» Dans une pièce de vers demeurée inédite, Alfred décrit familièrement les soirées intimes de son amie George est dans sa chambrette Entre deux pots de fleurs, Fumant sa cigarette, Les yeux baignés de pleurs. Buloz, assis par terre, Lui fait de doux serments; Solange, par derrière, Gribouille ses romans. Planté comme une borne, Boucoiran ³ tout crotté Contemple d'une œil morne Musset tout débraillé. Dans le plus grand silence Paul, se versant du thé, Ecoute l'éloquence De Menard tout crotté. Planche, saoul de la veille, Est assis dans un coin Et se cure l'oreille Avec le plus grand soin... Débraillé ou non, Musset dessine sur un album la charge des habitués de la maison et prend la liberté d'outrager les beaux yeux noirs» en de nombreux croquis Je vous envoie cette ébauche pour voir si vos amis la reconnaîtront et si vous la reconnaîtrez vous-même...» À la fin du mois d'août, ils sont amants ⁴ Leur vie, durant cette période, est semblable à celle des peuples heureux et n'a pas d'histoire. Il suffit, à la rigueur, de lire ce qui est publié de la correspondance de George Sand et de Sainte-Beuve dans le tome 1er des Portraits contemporains , édition de 1888, et ce que Paul de Musset raconte dans la Biographie de son frère on devine le reste. On nous permettra de ne pas les suivre avant leur voyage en Italie. I VOYAGE EN ITALIE Le 12 décembre 1833, dans la soirée, Paul de Musset conduisit les deux voyageurs jusqu'à la malle-poste. Ils s'arrêtèrent à Lyon,—où ils rencontrèrent Stendhal,—à Avignon, Marseille ⁵ Genes, et le 28 ils se trouvaient à Florence. De cette ville, les dates précises nous sont fournies par le passeport d'Alfred de Musset Firenze, 28 Dic. 1833. Visto alla Legazione d'Austria per Venezia. Firenze, 28 Dic. 1833. Visto, buono per Bologna et Venezia. —G. MOLINARI. Visto, buono per Bologna.—DELLACÀ, 29 Dicembre 1833. Bologna, 29 Dic. 1833. Per la continuazione del suo viaggio, via di Ferrara. Francolino, 30 Dic. 1833. Visto sortire. Rovigo, 30 Dic. 1833. Buono per Padova. Vu au Consulat de France à Venise. Bon pour séjour. Venise, le 19 janvier 1834.—Le consul de France SILVESTRE DE SACY. Les divers incidents du voyage, qui du reste n'ont rien de particulier, sont racontés par George Sand dans son Histoire de ma Vie et par Paul de Musset dans la Biographie de son frère. À Gênes, George Sand avait senti les premières atteintes des fièvres du pays; son état ne fit que s'aggraver dans la suite du voyage, elle arriva malade
. 383 213 156 324 488 310 44 73
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