Lhomme est un animal " me dit-elle. Elle prend son café en riant. Elle me regarde à peine. Plus rien ne la surprend sur la nature humaine. C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets. Déjeuner en paix, déjeuner en
Lenouvel album de Nolwenn Leroy, "Ô Filles de L'eau" (Mercury/Universal), sera disponible le 26 novembre 2012. Pour faire patienter son public de plusieurs générations, la chanteuse populaire
Le matin, je m'éveille en chantant Et le soir, je me couche en dansant {x2} Entre temps, je fais la sieste Voilà tout ce qui me reste Ou je me fais du café On ne se soigne jamais assez La, la, la, la, la, la, la, la, la,... Le matin, je me lave en chantant Et le soir, je me baigne en dansant {x2} Entre temps, je me promène Une activité moyenne Me conduit à m' reposer On ne se soigne jamais assez La, la, la, la, la, la, la, la, la,... Le matin, on s'embrasse en chantant Et le soir, on s'enlace en dansant {x2} Entre temps, on se caresse Y'a vraiment rien qui nous presse On va même se recoucher On ne se soigne jamais assez La, la, la, la, la, la, la, la, la,... Le matin, je m'éveille en chantant Et le soir, je me couche en dansant {x2} Jamais je ne m'intéresse A la bombe vengeresse Qui un jour f 'ra tout sauter On ne nous soigne jamais assez Le matin, je m'éveille en chantant Et le soir, je me couche en dansant {x2} Je me lève et je prends des pilules pour dormir. je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe. Je me lève et je prends des pilules pour dormir. Les jours se ressemblent et putain que c'est triste à mourir quand on a rien pour soi, que le chèque de fin d'mois, la télé, le canapé et le crédit à payer. Je vais les rues, je vais les lieux où on ne m'attend pas, ceux que je croise au fond des yeux non, ne me voient pas. Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien, des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins. Je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste. Parano dans les rues putain je parle seul, toxico au pognon je vais droit au cercueil en or s'il vous plaît je voudrais qu'on m'inhume mais j'ai les moyens que de la fosse commune. Un jour c'est vrai je vais finir par me trouver un flingue et je descendrai dans la rue, si tu bouges je déglingue! Ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête mais putain ça sera pas pire que mon putain de quotidien. Je me lève et je prends des pilules pour dormir. je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe. J'ai des amis, j'ai des amours, je connais pas leur nom on surfe tous au gré des toiles, sûr qu'on est pris dedans, sûr qu'on est rien de rien, que du vide, que du vent, sûr qu'on est rien, rien, que des morts, que des morts vivants. Je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami et les stations s'enchaînent moi je sors à Vitry dans les couloirs du métro je crache sur les murs mais la nation me guette, mais la nation me guette. Je suis un homme mort, coincé entre quatre murs. Je suis je suis, je suis je suis un homme moderne, je me cogne la tête et j'essaie de m'enfuir mais les miradors guettent ouais les miradors guettent. Je sais qu'ils me regardent en haut, du haut des satellites dans mes rêves d'Amérique moi je tente de fuir. Le lendemain qui m'attend ? Le couteau, le couteau dans le dos. Je sais bien au fond de moi-même qu'ils veulent me faire la peau. G
. 200 194 441 67 366 445 137 157